jeudi 15 avril 2010

fusil à pompe

Impossible de métaboliser le projectile que m'a envoyé ma mère il y a un an.
Combien d'autres obus , combien d'autres dégats ?

Je ne pleure pas, ne souffre pas d'une manière aigue, je suis rongée de l'intérieur par ses paroles et ses actes.
Un mal-être quotidien, comme de l'acide infiltré dans mon psychisme déchiqueté de longue date.

Folie d'une mère infanticide.

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